jeudi 26 octobre 2017

Drylands to Green Landscapes:Gva 31.10.2017



INVITATION - UN Library Geneva - Special Event - From Degraded Drylands to Green Landscapes: What is in Land Restoration for Youth and Sustainable Peace ? - 31 October 2017, 12.30 p.m. ? 2.00 p.m.

mardi 3 octobre 2017

Le Qatar & liberté d’expression

Le Qatar défend la liberté d’expression

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Depuis longtemps, chaque fois que les peuples de la région des pays arabes, et en particulier du Conseil de la coopération du Golfe, réclament à leurs régimes des droits politiques, ces derniers n’hésitent pas à apporter des réponses répressives à ces réclamations. La récente crise liée au blocus imposé au Qatar par quatre pays est assez significative à cet égard.
Nous ne prétendons pas qu’au Qatar, nous sommes à l’abri de la critique. Cependant, il serait injuste de mettre le Qatar dans le même panier que les pays qui lui ont imposé le blocus. Le Qatar les devance tous en effet en termes d’indicateurs de développement dans maints domaines, comme le témoignent les chiffres cités par plusieurs organisations internationales.
Nous prenons à titre d’exemple la liberté d’expression; nous n’avons aucun prisonnier politique et les autorités de mon pays n’exercent aucune politique de bâillonnement d’opinion, contrairement à ce qui se passe envers les peuples des pays imposant le blocus, où on aura de la peine à compter le nombre exact de prisonniers politiques qui croupissent dans leurs prisons. L’Arabie saoudite en est l’exemple par excellence. Les Emirats arabes unis ne manquent pas non plus de prisonniers politiques. Ces graves abus ont été également commis par les Emirats arabes unis contre des citoyens yéménites, de par leur implication dans la guerre: la découverte récente faite par des organisations internationales quant à l’existence de prisons secrètes construites par ce pays au Yémen en est la preuve irréfutable. Bahreïn fait lui aussi l’objet de critiques dans le domaine des droits de l’homme. Les rapports des organisations internationales abondent à Genève, attestant de l’ampleur des violations des droits politiques commises contre ses propres citoyens.
Quant à l’Egypte, un des pays associés au blocus imposé à mon pays, il est considéré comme un des pires régimes violant les droits de l’homme au monde, et cela n’étonne personne de par sa nature militaire, à l’instar de tout régime identique ou paramilitaire au monde: ses prisons sont remplies de prisonniers condamnés par voie extrajudiciaire, certains ont même été innocentés après leur mort.
Si j’insiste sur les violations des droits de l’homme les plus élémentaires, à savoir la liberté d’expression, c’est que ce droit est le plus mis en cause par les régimes imposant le blocus. Indubitablement, cela met en évidence la crainte desdits pays de voir leurs propres citoyens menacer ou ébranler leur autorité.
Pour sa part, le Qatar a fait preuve d’une attitude digne dans le traitement de cette crise: il n’a décrété aucune peine, n’a empêché personne de s’exprimer librement et n’a refoulé aucun citoyen des pays concernés de son territoire, contrairement à ce qu’ont fait ces pays à l’égard des Qatariens, étudiants ou malades en traitement ou même des simples visiteurs.
Les pays qui ont imposé le blocus se trouvent aujourd’hui dans l’impasse sur le plan de la politique intérieure et extérieure. En plus du bourbier de la guerre où ils se sont enlisés au Yémen, ils font fausse route en appuyant le référendum de séparation du Kurdistan de l’Irak en vengeance de ce dernier et de la Turquie.
Vouloir jouer cette carte ne sera pas dans leur intérêt et, surtout, cela prouve encore un manque évident de vision et une superficialité de ceux qui gouvernent. (TDG)